Combler les lacunes
Bénévoles Canada est à l’écoute des bénévoles et des organismes, reste à l’affût des dernières tendances et étudie les concepts émergeants. En 2010, une nouvelle question a été soulevée, tant par les bénévoles que par les organismes. En effet, ils ont constaté un écart grandissant entre ce que les bénévoles recherchaient comme expérience et les occasions de bénévolat offertes par les organismes.
Afin de confirmer cette observation, nous avons réalisé une étude et élaboré de nouvelles stratégies visant à renforcer l’engagement bénévole et à améliorer leur expérience.
Comment y sommes-nous parvenu ? Lisez le rapport sommaire.
Le rapport Combler les lacunes présente les conclusions de nos recherches. Cette étude pancanadienne réalisée conjointement par Bénévoles Canada et la Financière Manuvie mettait l’accent sur quatre groupes de bénévoles : les jeunes, les familles, les baby-boomers et les bénévoles en milieu professionnel.
Grâce à ces travaux, nous avons réussi à brosser un tableau typique des bénévoles d’aujourd’hui. En outre, nous avons découvert les défis et les obstacles associés à l’efficacité de l’engagement. Nous avons appris que :
L’étude nous a également permis de recueillir différents conseils sur la façon dont les organismes pourraient mieux engager les bénévoles d’aujourd’hui.
Plusieurs différences existent entre les besoins des jeunes, des familles, des baby-boomers et des bénévoles en milieu professionnel, mais certaines lacunes concernent l’ensemble de ces groupes. Par exemple :
Les participants à notre sondage ont profité de l’occasion pour donner des conseils aux organismes concernant la façon dont ils pourraient renforcer l’engagement des bénévoles.
Plusieurs de ces conseils étaient de base. Par exemple, les organismes devraient entretenir des relations significatives avec leurs bénévoles, tenir compte d’où ils en sont dans leur cycle de vie, et se renseigner sur leurs compétences et leurs objectifs.
Les divisions des Ressources humaines devraient inclure les bénévoles. Certains avantages et certaines politiques devraient s’appliquer tant aux bénévoles qu’aux employés rémunérés. Les bénévoles d’aujourd’hui ont des horaires très variables. Quel que soit leur âge, leurs obligations sont nombreuses, tant sur le plan professionnel que scolaire et familial. Les organismes gagneraient donc à se montrer plus souples et accommodants.
Les organismes devraient être sensibles au sexe, à la culture, à la langue et à l’âge des bénévoles. Un milieu accueillant et inclusif saura les attirer.
Bien que plusieurs organismes aient recours à la technologie et aux médias sociaux, les bénévoles aimeraient pouvoir trouver encore plus d’information en ligne.
Deux tiers des participants ont affirmé avoir déjà vécu au moins une expérience bénévole négative. Les plaintes les plus courantes se rapportaient aux points suivants :
Plusieurs jeunes ont affirmé avoir été victimes de discrimination fondée sur l’âge lorsqu’ils faisaient du bénévolat. Les familles regrettaient le manque d’occasions bénévoles susceptibles de convenir à tous leurs membres. Les baby-boomers aimeraient constater l’incidence de leurs efforts. Les bénévoles en milieu professionnel aimeraient acquérir de l’expérience et étendre leurs réseaux.